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Alternative Unitaire à Alençon
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3 janvier 2007

CR du la réunion du CUIN du 21 décembre

Compte-rendu des décisions prises lors du Collectif National Unitaire du 21/12/2006
Présent-e-s (20) : Léonce Aguirre (LCR unitaire), Clémentine Autain, Hamida Ben Sadia, Abdelhakim Benassem (CCAG), Jean Jacques Boislaroussie (Alternatifs), Emmanuel Chanial ( LCR/site), François Cocq (Mars), Eric Coquerel (Mars), Monique Dental, Alain Faradji (LCR unitaire), Jean François Gau (PCF), Elisabeth Gauthier (PCF) Julien Lusson (Forum gauche alternative), Jean Malifaud (LCR, syndicaliste), Marc Mangenot, Henri Mermé (Les Alternatifs), Claude Michel,  Christian Picquet (LCRunitaire), Yves Salesse, Claire Villiers,
CR rédigé par Elisabeth Gauthier, validé par les présents
Déclaration (au consensus) du CNIU
« 1. Le CNIU, dans toutes ses composantes, prend acte, ce 21 décembre, du résultat du vote des adhérents du Parti communiste sur la candidature de Marie George Buffet. Il prend acte qu’il n’existe pas se candidature commune du rassemblement antilibéral tel qu’il s’est construit à partir de l’appel du 10 mai.
2. Il demande aux collectifs de faire remonter leurs avis sur la situation aujourd’hui créée (incluant les résultats de leur consultation actuelle) et de réfléchir ensemble aux moyens de poursuivre le combat pour une autre voie à gauche. »
Débat

Sur la situation créée avec le vote des adhérents du PCF
·    Le PCF présente les résultats de sa consultation interne. Près de 53 000 adhérents (ce qui représente dans des délais très brefs une forte mobilisation) devaient se prononcer à partir de deux questions : « Je choisis la proposition du Conseil national de la candidature commune de MGB, choix le plus partagé des collectifs locaux, pour porter le rassemblement antilibéral à l’élection présidentielle » (81%) et «  Je choisis le retrait de la candidature de MGB et la recherche d’une autre candidature commune du rassemblement antilibéral à l’élection présidentielle » (19%). Il opte ainsi pour la solution 1 du protocole de synthèse de Saint Denis. Il propose de discuter au CNIU de discuter des suites de cette décision et de prévoir en janvier une nouvelle réunion de travail plus longue. Il rappelle sa prise de position au CNIU du 19 décembre précisant que personne ne pourra s’approprier le rassemblement, se déclarer candidat de ce rassemblement hors consensus, mais que le PCF se considère pleinement partie prenante de ce rassemblement, de ce qu’il a produit (texte stratégique, programme, collectifs, dynamiques…) ce qui correspond à ses choix stratégiques.
·    La déception est grande quant à l’échec d’une candidature commune. De nombreux intervenants déplorent la situation créée par la décision du PCF, considèrent que la décision aurait dû être reportée en attente du retour de la consultation des collectifs, qualifient l’échec d’une candidature commune de désastre, et le PCF non comme seul, mais comme principal responsable (certains parlent de coup de force, d’autres de réaction de panique) compte tenu de son rôle. La délégation du PCF précise que les communistes restent très attachés au rassemblement, au travail dans les collectifs, à la recherche d’une dynamique commune pour les présidentielles et législatives, mais que le blocage sur la candidature au consensus à la présidentielle et l’absence de perspective d’une solution rapide ainsi que l’urgence d’entrer en campagne dans le contexte d’urgence sociale et politique obligent chacun à prendre ses responsabilités.
·    La question de la conception du rassemblement est à nouveau abordée, dans la suite du débat au CNIU du 19 décembre. Les conséquences du retrait de PRS et d’Alter-Ekolo ne doivent pas être sous-estimées. Si tous partagent l’idée qu’une candidature commune, la constitution d’un groupe parlementaire commun, la coopération des militants dans les collectifs devaient conduire à une coopération dans la durée sous de nouvelles formes à définir, les avis divergent sur ces formes mêmes qui, pour certains, devraient se concrétiser par la constitution d’une nouvelle organisation politique (p.ex. création d’un « Linkspartei » selon le PRS)  La délégation du PCF réaffirme ne pas avoir de mandat pour débattre de cette question tout en affirmant que la réflexion sur les formes et contenus de ces coopérations dans la durée devront le moment venu faire l’objet des échanges. De nombreux intervenants soulignent la nécessité d’approfondir – ce qui n’a pas été suffisamment fait - ce débat, de dégager plus clairement les obstacles qui nous ont empêchés de déboucher sur une candidature commune pour la présidentielle.
Sur les possibilités de poursuivre le travail commun
·    Il s’agit de chercher les moyens de poursuivre la coopération en toute transparence de façon à « ne pas insulter l’avenir ».
·    Tout doit être fait pour que les collectifs puissent continuer de travailler en définissant ensemble au niveau de chaque collectif leurs activités. Ils ne doivent en aucun cas devenir un champ de confrontation. Le PCF affirme que ses militants tiennent profondément à la poursuite du travail des collectifs - ce que leur vote ne contredit aucunement.
·    Plusieurs composantes souhaitent dès maintenant proposer une nouvelle réunion nationale aux collectifs, les 20/21 janvier, pour faire le bilan des activités et le point de la situation. La délégation du PCF estime que pour prendre une telle décision, il devrait d’abord être éclairci à partir de quel ordre du jour il peut être envisagé de déboucher sur quelles conclusions positives. Ce qui nécessite un retour des réflexions des collectifs et des composantes du CNIU. Pour ne pas reproduire une réunion aux aspects décevants comme celle de Saint Ouen en décembre, il faudrait élaborer des propositions à soumettre en amont à une rencontre des collectifs comme ce fut le cas pour les rencontres de Saint Denis et Nanterre. Les composantes qui sont pour l’annonce immédiate d’une date soulignent que l’on ne doit laisser s’étioler l’activité des collectifs ni conditionner la tenue d’une rencontre nationale par la garantie d’une sortie « positive » de la crise dans la mesure où il s’agit de réunir les collectifs pour savoir ce qu’ils souhaitent. 
·    Le respect de l’engagement de chacun qu’il n’y a pas de candidature commune pouvant se réclamer candidature du rassemblement antilibéral sera déterminant pour la suite de la coopération et des relations de confiance. Plusieurs composantes du CNIU ont prévu de tenir le lendemain un point de presse pour « prendre acte en regrettant la décision unilatérale du PCF ». Ils critiqueront aussi publiquement la ‘déclaration de candidature unilatérale’ et le contenu du tract du PCF dont le titre infirmerait les assurances données par JF Gau que ‘le PC ne s’arrogerait pas le droit de faire campagne au nom du rassemblement antilibéral’. Ont été mises en cause une nouvelle fois la référence que fait le PCF à un ‘vote des collectifs à 61% en faveur de MGBuffet’, et l’affirmation que ‘le blocage viendrait seulement du non accord des organisations’. Il a été demandé au PCF de cesser dans l’avenir ce type de déclarations.
·    Débat sur la continuité ou non du CNIU. Sommes-nous confrontés au sein du CNIU  à une rupture, une séparation provisoire, une mort politique, ou sera-t-il possible de procéder à une réorientation de son activité, à un changement de structure? Première conclusion : 1. Il n’appartient pas au CNIU de s’auto-dissoudre hors avis des collectifs qui doit être sollicité. 2. Il est à vérifier début janvier si le CNIU peut poursuivre un travail commun sur d’autres axes que les présidentielles. L’attention est attirée sur le fait que le CNIU n’est pas conçu comme coordination de luttes, mais comme coordination en vue des élections de 2007. Doit être par conséquent vérifié si la construction de candidatures communes aux législatives pourrait être travaillée dans ce cadre. Le PCF insiste sur cette proposition qui pourrait être discutée dès début janvier et réaffirme sa volonté de préserver tout ce qui peut l’être, et en particulier le CNIU, la commission de travail sur les législatives, de contribuer à développer la vie des collectifs. Les autres composantes expliquent que l’accord fondant la démarche commune unissait présidentielle et législatives, que la proposition de traiter l’un sans l’autre constituait un fait nouveau, qui, entre autres sujets, pourrait faire l’objet de la prochaine réunion nationale.
Prochaine réunion du CNIU : 3 janvierCR de la réunion du CUI

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