CR de la Coordination Nationale du 3 février
Ce compte-rendu est divisé en deux parties : la
première est constituées de quelques remarques personnelles en
appréciation subjective, la seconde est une retranscription aussi
fidèle que possible de ce qui a été dit pendant la journée.
Partie 1 - notes personnelles
Partie 2 - Transcription
Préambule
Prises de parole
Réponses à José Bové
Législatives
Présidentielle
Environ 66 personnes ont participé (52 hommes et 14
femmes, environ « 37 délégués de collectifs, 22 personnalités et
représentants de sensibilités et 7 observateurs et nouveaux venus
« hors catégorie »).
Parmi les anciens de CIUN, étaient présents (mais ne sont pas tous
restés du début à la fin : Pierre Cours-Salies, qui préside la séance,
Yves Salesse, Claude Debons, Claire Villier, Patrick Braouezec, Pierre
Zarka, Christian Piquet, Christian Stunt, Eric Coquerel, Francine
Bavay, Bernard Guibert, François Soltic, France Coumian, Monique
Dental, Raoul-Marc Jennar, Roland Mérieux...).
On voit des têtes neuves, plus jeunes et plus colorées. Donc, certains militants sont partis, mais d’autres sont arrivés. Ce que nous attendions depuis le début, la diversification générationnelle et « ethnique » de notre mouvement, est en train de se réaliser grâce à la candidature de Bové.
Pour moi, déjà là, cette candidature prouve son intérêt et sa légitimité populaire. José Bové permet de donner la parole aux sans voix, et il suffit de les écouter pour constater que quand on la leur donne, ils savent s’en emparer.
Ambiance un peu tendue dans la salle.
Ceux qui sont « à fond pour la campagne Bové » craignent des
embûches ou des ralentissements de la part de ceux qui sont réticents
ou non partants. Les réticents ou observateurs craignent d’être
débordés ou marginalisés. Mais on perçoit quand même que le désir
d’unité est le plus fort et que chacun fait des efforts pour respecter
les points de vues et les stratégies des autres.
Quelque chose s’est néanmoins perdu depuis les mauvaises manières du PC : la joie et la confiance avec lesquelles on travaillait « avant ». Les « nouveaux venus » en sont porteurs. Ils se font vite « contaminer ». Nous avons un travail à faire à ce sujet, et aussi un effort pour cesser de jargonner : être plus simples, plus clairs, plus accessibles dans notre vocabulaire - ce qui n’exclue pas la finesse de pensée et la complexité politique.
Préambule
l’ordre du jour est très chargé et la réunion sera un peu « improvisée ».
certains au collectif national voulaient retarder cette réunion d’une semaine, pour mieux la préparer.
Cette coordination est provisoire, mais tant qu’elle fonctionne, elle se réunira toutes les deux semaines.
Prises de parole :
Claude
Michel, de la CGT Spectacles souhaiterait rejoindre le coordination à
titre de « personnalité », en tant que représentant des intermittents
et des syndicats.
Il serait intéressant d’ajouter aussi, parmi les « sensibilités », des représentants des « quartiers ».
Nécessité
de définir comment se structurent les collectifs locaux et les
coordinations départementales et comment la coordination nationale
s’inscrit par rapport à la campagne Bové.
Attention à la parité et à la rotation des délégués.
Qu’advient-il maintenant des 125 propositions ?
Est-il
possible que les départements d’Ile de France envoient des délégués +
des observateurs qui ne participent pas aux débats ?
L’Ile de France souhaite bénéficier d’un délégué par département (et pas 4 pour toute la région).
Isabelle
Laurent (PC unitaire) demande que Pierre Zarka rejoigne les
personnalités pour laisser la place à des nouvelles têtes représentant
le PC unitaire en tant que « sensibilité ».
La coordination devra fonctionner au moins jusqu’à l’automne, éventuellement plus, jusqu’à la restructuration du mouvement.
Il
est important de garder une majorité de délégués des collectifs locaux
dans la coordination, donc ne pas rajouter sans compter des
« personnalités » ou des représentant de « sensibilités ».
Le mouvement doit se donner un nom.
Nous devons traiter à égalité le PC et la LCR.
Quelle est la légitimité de la coordination ? Représente-t-elle aussi les collectifs qui ne font pas la campagne Bové ?
Il faut recenser les collectifs qui font la campagne Bové et les « labelliser ».
Ajouter dans les 125 propositions des mesures sur la sécurité.
Il y aura, en parallèle aux collectifs, des comités de soutien à Bové. Comment seront-ils représentés ?
Les
coordinations départementales sont importantes. Si elles fonctionnent
bien, les délégués à la coordination nationale peuvent tourner. Ainsi,
il n’y a pas besoin d’un délégué par département.
La
coordination nationale représente tous les collectifs unitaires, y
compris ceux qui ne font pas la campagne Bové (mais pas ceux qui sont
sortis du mouvement pour faire la campagne du PC).
Une
coordination ne doit pas décider, mais juste coordonner. Le nombre de
délégués n’a donc aucune importance. Ce qui compte, c’est l’ordre du
jour et le mandats des délégués sur cet ordre du jour.
Il faut clarifier les sites internet. Quel site correspond à quel besoin ?
Nécessité urgente de recenser les collectifs, sinon comment imaginer coordonner ?
La
rotation des délégués est un beau principe, mais cela favorise les
représentants des « sensibilités », qui seraient permanents et plus
expérimentés et risqueraient de mener les débats avec des délégués de
collectifs nouveaux venus qui doivent prendre le temps de prendre leurs
marques, écouter...
Les
collectifs locaux sont la légitimité du mouvement. Ils doivent être
aussi nombreux que les parisiens - donc pas rajouter de personnalités.
Mettre
en place des listes de discussion internet pour dialoguer entre deux
réunions, car une fois toutes les deux semaines, c’est trop peu.
Quel
est le statut actuel de l’ex CIUN ? Il faut tourner la page. C’est la
coordination nationale qui doit maintenant travailler sur la, campagne
et garder les contacts avec le PC, la LCR et les Verts.
Envoyer les comptes-rendus de la coordination à l’ensemble des signataires de la pétition Bové.
Dans la Manche, la majorité des collectifs se sont mis en retrait et souhaitent le maintien de l’ancien CIUN.
Omeya
- Banlieue et immigration - Groupe constitué après Montreuil et suite à
l’appel à Bové. Ont des réseaux sur toute la France, peuvent créer des
collectifs partout ou rejoindre des collectifs existants. Ne savent pas
encore comment faire. Quel est leur statut par rapport à la
coordination ?
Yves
Salesse - lever l’ambiguïté : beaucoup de collectifs ne s’engagent pas
dans la campagne Bové. Il faut donc bien distinguer entre la
coordination nationale et le comité de campagne Bové.
Raoul-Marc Jennar - c’est difficile, complexe, nouveau, mais telle est la réalité.
José
Bove - tout est devenu plus complexe. Des collectifs se mettent en
retrait, d’autres se créent. Des gens qui n’étaient pas dans les
collectifs rejoignent le mouvement ou s’organisent en parallèle. Il ne
faut pas y voir une division, mais cela alimente et augmente les
réseaux.
Réponses à José Bové
Dans
l’Hérault, nous sommes ensemble depuis 2004, à tout moment et sur
toutes les luttes, y compris ces présidentielles et législatives 2007.
Il ne faut pas donner de consigne de vote au 2ème tour, mais dire que
notre 2ème tour, c’est les législatives.
Bruno
- nouveau venu depuis l’Isère - Attention, les nouveaux venus ne
maîtrisent pas le jargon militant. Ils se perdent entre « collectifs »,
« comités », « coordination » etc. Toutes ces tergiversations vont nous
faire fuir.
Comment bien intégrer les « nouveaux » dans le rassemblement ?
Même si nous ne faisons pas la campagne dont nous avons rêvé, gagnons-là en nous basant sur le programme et l’unité.
Dans
le Limousin, la candidature Bové a redynamisé une dynamique en
perdition. Nous étions 10, nous sommes 40 maintenant. Le PC, qui
verrouillait est parti et on se restructure tout seuls. On leur
« pique » des parrainages, de même qu’aux Verts.
Comment gérer cet élargissement des militants au-delà de la campagne Bové ?
Comment la coordination nationale doit-elle travailler avec le comité de campagne ?
Nous devons acter que l’ex CIUN n’est plus. La coordination doit prendre le relais et travailler pour les législatives.
Claude
Debons - nous sommes tous d’accord pour mener la campagne jusqu’au
10-11 mars. Après, on verra la légitimité électorale et populaire de
cette campagne. Le comité de campagne y travaille. Il faut clarifier la
nature des meetings : autour de Bové ou axés sur le programme. C’est
important pour l’adhésion des différents porte-parole.
Christian Piquet (LCR) - il y a une vie après la présidentielle. Les meetings doivent avoir l’objectif de retrouver l’unité.
Après
St-Ouen, nous ne pouvons plus faire confiance au PC ni nous laisser
dicter quoi que ce soit par eux, y compris pour les législatives. Les
situations locales sont complexes et spécifiques. Laissons les
collectifs locaux les gérer comme elles le veulent.
Dans
les Bouches du Rhone, nous nous sommes séparés des « buffetistes ». Ne
traitons pas la candidature Bové comme celle de MGB ou OB. Eux ne
représentent que leur parti. Bové représente un rassemblement. Sa
candidature est la seule qui est porteuse d’unité.
Roland
- Brest - Bové devrait faire un meeting à Brest : le président est le
chef des armées et de la dissuasion nucléaire. Or, celle-ci est à
Brest. Il serait intéressant de porter à Brest des idées claires à ce
sujet, face à l’incompétence et l’incohérence de Ségolène Royal dans ce
domaine.
Eric
Coquerel - Le Mars - Nous sommes actuellement observateurs. Nous sommes
attentifs, avec constamment la possibilité de partir tout à fait ou de
revenir.
Laissons
la plus grande liberté à chaque collectif, département, région. Nous
n’avons pas à leur dicter leur conduite, juste coordonner.
Ne tergiversons pas, pas de retour en arrière vers la situation d’avant Montreuil.
Notre
objectif n’est pas électoral, mais politique. Les élections sont un
moyen, l’unité aussi. Notre rôle doit être de faciliter tout ce qui
peut faire changer la politique de la France, donc la campagne
présidentielle et législative et l’unité. Nous ne devons jamais mettre
des obstacles. Evitons les frictions entre nous car le combat est rude
et il est ailleurs, contre la droite et la capitalisme.
Algéra
- Banlieue et immigration - nous sommes venus sur la base de la
campagne Bové. Enfin s’ouvre pour nous un espace pour représenter notre
sensibilité et nos revendications. Nous avons peu de temps et nous
voulons être efficaces. Devons-nous rentrer dans la coordination ? Nous
ne faisons pas confiance aux partis. Nous n’avons pas l’habitude de la
politique, ni de nous engager. Nous voulons savoir où nous allons.
On
ne veut pas entendre parler de stratégies d’appareils ou d’ambitions
personnelles. Nous voulons un mouvement citoyen. C’est l’essence de la
candidature Bové : des citoyens qui sont venus se mêler de politique.
Il faut axer la campagne sur l’humain, la vie, le concret.
La campagne doit être comme prononcée à Montreuil : collective. Ce n’est pas une campagne Bové.
Le CIUN doit disparaître définitivement.
Résumé
Pierre Cours-Salies - Il a bien été dit à Montreuil que chacun décide
de son engagement. Les meetings sont collectifs et toutes les
sensibilités doivent y être représentées. Le CIUN ne doit plus se
réunir avec le PC. Il doit se dissoudre et c’est la coordination qui
doit prendre le relais du dialogue avec les partis.
Un secrétariat de la coordination doit être créé. Il préparera les
réunions. Il se chargera d’organiser ce qui aura été évoqué en réunion
sans pouvoir être mis en œuvre faute de temps. Composition du
secrétariat :
Pierre Laporte, Franck Mérat, Claude le Garanic, Bernard Guibert,
Monique Dental, France Coumian, Delphine Delallée, Claude Debons,
Pierre Cours-Salies, Christian Piquet, un-e Alternatif-ve.
Législatives
Etienne
Adam - agir rapidement. L’autonomie des législative par rapport aux
présidentielles est très relative. Les deux sont liées. Nous souhaitons
mettre en place un cadre unitaire pour avoir des élus. Nous devons
mandater une délégation pour rencontrer le PC, la LCR et les Verts,
mais sur quelles bases ? Celle de l’autonomie par rapport au PS, celle
des 125 propositions. Nous devons nous donner les moyens de notre
autonomie, avec une association de financement. Les législatives ne
sont pas des élections locales : elles nécessitent une harmonisation
nationale.
En
Haute-Garonne, La rupture avec le PC est consommé, nous aurons des
candidats unitaires dans toutes les circonscriptions. Chaque collectif
discute et cherche à faire émerger des candidatures. Ensuite, on se
réunit par AG de circonscription. Chaque circonscription choisi son
candidat-e, avec un-e suppléant-e de sexe opposé et de sensibilité
politique différente. Chaque circonscription établit ainsi une liste de
plusieurs candidat-e-s. Ces listes seront remontées à la coordination
nationale qui effectue des arbitrages, si nécessaire, pour rétablir la
parité et la représentativité.
En Languedoc-Roussillon, c’est pareil. Un camarade PC unitaire se demande s’il doit y aller avec nous ou avec le PC.
En
Lot et Garonne, le PC nous impose ses candidats. Ce sont des
octogénaires sectaires et racistes. Impossible de discuter avec eux.
A
Paris aussi le PC a les dents longues. Il a déjà négocié avec le PS.
Nous devons présenter des candidats pour les aider en vue des futures
municipales.
Dans
le 95, difficile d’être déléguée d’une coordination totalement divisée.
On est complètement perdus. Est-ce qu’il faut d’abord choisir des
candidats et ensuite discuter avec le PC ? Le PC nous met la pression.
Quelles sont les échéances ?
L’objectif
est une seule candidature anti-libérale dans chaque circonscription. Ca
devrait être négocié au niveau national. Sinon, au niveau régional,
sinon départemental, et enfin au niveau de chaque circonscription, en
dernier recours. Les dicussions doivent commencer tout de suite.
La
division existe en PACA comme au niveau national. L’intrusion de PC
dans les collectifs était très forte (collectif de 15V délégués,
devenus 40 lors du vote pour MGB). La séparation est maintenant
consommée. Il n’y a pas de personnalité PC unitaire de poids dans la
région. Le collectif départemental est en panne.
Les
législatives seront soit l’occasion de retrouver l’unité, soit
d’affirmer la séparation. Evitons de devenir une énième force, contre
les partis. Les discussions ne peuvent pas se faire juste localement.
Il nous faudra un rapport de force. Si Bové fait 5 %, c’est excellent
pour nous et pour le rapport de force.
Le
PC essaye de nous entraîner encore avec lui, après avoir déjà tout
verrouillé en sa faveur. Il ne sert à rien de discuter avec un parti
dominant au niveau local. Soit il y a un accord national, soit une
autonomie complète. L’échéance, c’est le 10-11 mars. A cette date, une
délégation de la coordination nationale doit avoir rencontré le PC, la
LCR et les Verts.
Il faut nous choisir un nom car les communistes peuvent décider de s’appeler « collectif unitaire » aux législatives.
Ne
nous laissons pas piéger dans des négociations de cartels et n’agissons
pas comme un cartel. Nous devons avoir des règles claires : non cumul
des mandats, pas de 3ème mandat pour un même élu, la parité avec des
femmes titulaires et pas toujours suppléantes sur des circonscriptions
gagnables. Les candidats doivent soutenir notre programme, la 6ème
république...
Donner la représentation chiffrée et sexuée des présents à cette coordination.
Christian
Piquet - objectif une candidature unitaire labellisée par
circonscription. Partir plutôt de l’échelon local pour faire pression
sur le national. Refuser tout accord avec le PS de Royal. Le CIUN
n’existe plus, mais le dialogue avec les partis doit continuer. Mettre
en place rapidement une délégation qui travaillera en toute
transparence.
Dans la Manche, on négocie au niveau local et 2 candidats sur 5 seront unitaires.
OK pour le non cumul des mandats. N’aller que sur les circonscriptions gagnables ou aller partout pour promouvoir nos idées ?
On pourrait présenter systématiquement au moins un candidat par département.
Nommer notre programme pour le différencier de celui du PC.
Etienne
Adam - résumé - beaucoup de désaccords. Négocier ou pas ? A quel
échelon ? Question de la solidarité : accepter ou pas le « moi, je fais
comme je veux dans mon coin » ? Il est indispensable de faire un état
des lieu national en demandant aux collectifs de remplir une grille qui
indique les circonscription, ce qui est gagnable, les candidats
potentiels, les forces en présence... pour avoir une vision globale et
claire de la situation.
Pierre
Cours-Salies - actions à mener : constituer une délégation pour
rencontrer les partis. Faire un état des lieux précis. Continuer la
réflexion et le débat dans les régions avant de décider comment nous
positionner.
Si pas de cumul des mandats, on perd Patrick Braouezec et d’autres. Soyons souples cette fois-ci au moins.
Il
faudrait des spécialistes des cartes électorales pour faire une grille
d’analyse à envoyer aux collectifs pour faire remonter une image
précise de la situation. C’est trop complexe pour être fait par un
simple secrétariat « technique ».
Francine Bavay - on peut discuter avec les Verts au niveau local.
Présidentielle
Raoul-Marc
Jennar - plein de meetings sont prévus. Il n’y a pas encore de local de
campagne. L’organigramme du comité de campagne doit être complété et
précisé. Priorité absolue à la collecte des 500 signatures.
On peut avoir deux meetings en même temps, avec des porte-parole différents.
Nécessité de faire le point sur l’organisation financière. Publier un « mode d’emploi » et toutes les bonnes pratiques.
Il faut se positionner en soutien des luttes et notamment le 8/2 au côté des syndicats.
Roland
Mérieux - l’argent qui rentre doit être envoyé par chèque à Roland
Mérieux, mandataire financier de José Bové. Les dons pourront
bénéficier d’une déduction fiscale seulement si nous avons les 500
signatures. Me contacter pour les dons importants et pour faire des
prêts.
Pour l’instant, il n’y a pas de budget. Tout doit être auto-financé
dans la mesure du possible. Les meetings seront pris en charges sur le
budget national et seront payés après la campagne. Tous les frais des
meetings doivent passer par le mandataire financier. Garder les
factures de toutes les dépenses. Organiser une souscription immédiate.
Des indications précises seront fournies par écrit.
A
partir du 22 février, il faut transformer les promesses en vraies
signatures. Aller pour cela à la rencontre des maires et renvoyer le
formulaire officiel à Clément Aumeunier.
Retirer de la campagne ou pas, le site www.alternativeunitaire2007.org car c’est aussi celui des collectifs qui ne font pas la campagne Bové.
Les objecteurs de croissance n’ont pas de porte-parole désigné. S’adresser à Christian Stunt pour un porte-parole au meetings.
Nous
organiser pour répondre aux sollicitations des organisations et
associations qui interrogent tous les candidats sur divers sujets.
Revoir les 125 propositions pour le contrôle citoyen, les services publics...
Ne pas appeler au désistement pour Royal au 2ème tour.
Quel matériel de campagne sera donné aux collectifs des banlieues et immigration ? Comment l’utiliseront-ils ?
Attention
à ne pas nous laisser piéger par la presse qui peut raconter n’importe
quoi, nous manipuler et nous entraîner vers des divisions internes.
Vérifier toute informations qui nous semble poser problème avant de
réagir au quart de tour.
Croiser
notre campagne avec le monde du travail. Nouer des contacts avec les
gens en lutte à l’intérieur des entreprises (pas comme MGB qui va à la
porte des entreprises).
Coupler la campagne présidentielle avec les législatives.
Compléter le comité de campagne avec des jeunes, des immigrés, des membres de la coordination...
L’appel à Bové continue tant qu’on a pas les 500 signatures.
Renforcer le côté écologique du programme.
Un appel des médecins est en gestation. Il faudrait multiplier ce genre d’initiatives.
Les éditions Syllepse et le Diable Vauvert vont éditer un livre de campagne.
Soyons inventifs et festifs. Organisons des actions symboliques, pas que des meetings.
Utiliser internet et le « marketing viral ».
Penser aux français de l’étranger.
Ne
pas remettre en cause tout ce qui a été fait depuis 2 ans par les
collectifs et balayer les 125 propositions. Elles restent la base de
notre programme.
Demander des dons aux signataires de l’appel.
Comment continuer à travailler le programme : site www.cequenousvoulons.org + réactivation des commissions de travail thématiques.